Les taux immobiliers restent relativement bas, ce qui rend le marché immobilier très attractif pour les français. Toutefois, la conjoncture économique et les incertitudes qu’elle entraîne ont poussé les autorités à limiter les conditions d’emprunt. Comment cela va-t-il affecter votre projet d’achat d’appartement à Vannes ?
Des taux relativement bas et stables
Certains s’attendaient à une baisse des taux immobiliers afin de dynamiser la production de crédit immobiliers vers la fin de l’année. En effet, l’immobilier a été impacté par crise sanitaire tout comme de nombreux autres secteurs et on aurait espéré un petit coup de pouce. Cependant, les taux n’ont pas baissé et sont restés stables depuis l’été.
Il faut toutefois préciser que les taux actuels restent très proches des plus bas historiques atteints en 2019. Que ce soit au niveau du taux moyen (1,30% à 20 ans) ou au niveau des meilleurs taux (0,90% à 10 ans), les taux actuels sont très attractifs.
Le HCSF maintient sa ligne directrice
Au début du mois d’octobre 2020, le Haut Conseil de Stabilité Financière s’est réuni pour déterminer s’il allait changer ses directives relatives aux règles d’octroi des emprunts. Le HCSF a décidé de maintenir les règles suivantes :
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- Le taux d’endettement maximum ne doit pas dépasser les 33%,
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- L’apport personnel doit être d’au moins 10% du coût total de l’achat,
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- La durée de remboursement maximum ne doit pas excéder 25 ans.
On notera qu’il existe certaines exceptions au niveau du taux d’endettement maximum pour certains ménages aisés ayant un reste à vivre très important. Cependant, les banques n’ont le droit de déroger à ces règles que pour 15% des emprunteurs. De plus, elles doivent donner priorité aux primo-accédants ainsi qu’à ceux qui financent leur résidence principale. La majorité des emprunteurs devront donc se plier à toutes ces règles.
Le but du conseil est d’éviter les risques liés aux importants crédits bancaires et au taux d’endettement élevé. Il faut savoir que le taux d’endettement moyen des français a augmenté depuis quelques années. Quand tout va bien, ce n’est pas un problème, mais à la moindre crise cela met en difficulté financière un bon nombre de ménages.
Un taux d’usure en hausse
On définit le taux d’usure comme le TAEG maximum légal auquel les banques ont le droit de prêter. Il est strictement interdit par la loi de prêter au-dessus de ce taux. C’est la Banque de France qui calcule le taux d’usure en se basant sur le TAEG moyen et en y ajoutant 33%.
En début d’année, les taux nominatifs étaient très bas puis ils sont remontés. C’est pourquoi il y a eu durant quelques mois un taux d’usure relativement bas par rapport aux taux nominatifs. Cela a causé des difficultés pour certains emprunteurs puisque le taux d’usure était plus facilement dépassé.
Maintenant que le taux d’usure remonte, beaucoup de dossiers d’emprunteurs qui étaient à la limite vont pouvoir être débloqués. C’est donc une bonne nouvelle pour les emprunteurs !